Accueil Haut de page
Partager sur facebook Partager sur Twitter Partager sur Google +

Des truites à l’assaut des rivières des îles Kerguelen

  • Accueil
  • >
  • Blog
  • >
  • Des truites à l’assaut des rivières des îles Kerguelen
îles Kerguelen

Des truites à seulement 2 000 km de l’Antarctique, introduites par l’homme il y a un demi-siècle, et qui de nos jours prolifèrent. Bienvenue sur les îles Kerguelen, un terrain scientifique de tout premier ordre pour les chercheurs qui travaillent aujourd’hui sur l’adaptation aux changements climatiques et sur… ces salmonidés qui présentent un caractère invasif !!

Philippe Gaudin, responsable INRA du programme SALMEVOL (programme qui suit et analyse la colonisation et l’évolution de la truite aux îles Kerguelen), a bien voulu répondre à nos questions et partager ses connaissances sur cette situation pour le moins exceptionnelle.

équipes scientifiques sur les îles Kerguelen
© Colin Buhariwalla

La création d’une vie piscicole

Depuis le milieu du 20ème siècle, les îles Kerguelen font l’objet d’intenses travaux scientifiques. Ces terres situées au sud de l’océan Indien à plus de 3000 km de la Réunion, soumises à un climat spécifique, sont propices aux recherches scientifiques : géologie, météorologie, biologie…. Dans les années 1960, les différentes équipes qui menaient des travaux sur place décidèrent d’y introduire différentes espèces végétales et animales, dans l’objectif de rendre ce lieu plus « accueillant » ou « hospitalier ». Les bateaux transportèrent sur ces îles du bout du monde des chats, des lapins, des moutons… D’autres introductions furent accidentelles, comme pour le rat ou certains végétaux (par exemple le pissenlit).

Des œufs de 8 espèces de salmonidés (importés de France pour la plupart) firent partie de ces expéditions : truites communes (Salmo trutta), saumons atlantiques (Salmo salar), truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss), saumon Chinook (O. tshawytscha), saumon coho (O. kisutch), touladi (Salvenius namaycush), omble de fontaine (S. fontinalis) et omble chevalier (S. alpinus).

Ce sont ainsi 83 000 alevins de truites qui ont été déversés dans une douzaine de rivières, 275 000 saumons introduits dans 3 rivières, 409 000 saumons coho introduits dans 2 rivières, ou 12 000 ombles de fontaine introduits dans 8 rivières… (le tableau complet du nombre d’individus introduits à consulter en page 13 de ce rapport sur l’Écologie évolutive de la colonisation des îles Kerguelen par les salmonidés). À noter qu’avant ces introductions, les cours d’eau et plans d’eau étaient vierges de toute présence piscicole.

gros saumon - îles Kerguelen
Après l’avoir mesuré et pesé, puis prélevé quelques écailles et un petit bout de nageoire, Jessy rendra sa liberté à ce joli poisson – © Colin Buhariwalla

Une grande gagnante : la truite

Près de 60 ans après l’introduction des premiers salmonidés, il est intéressant d’analyser comment les différentes espèces introduites ont pu s’implanter, proliférer ou… disparaître. La truite arc-en-ciel, le saumon Chinook et le touladi n’ont pas réussi à s’implanter. La truite commune s’est très bien acclimatée, a colonisé de nombreuses rivières et, elle est même aujourd’hui considérée comme invasive !! La truite prend le dessus sur les autres espèces de salmonidés introduites, elle est aujourd’hui présente dans 42 rivières (alors que seulement une douzaine de rivières avaient été ensemencées). Le saumon atlantique pourrait faire les frais de la prolifération de sa cousine, il devrait bientôt disparaître de ces îles. Sur certains secteurs, les scientifiques ont par exemple remarqué la présence d’hybrides saumon atlantique / truite commune, et n’ont pas observé le retour d’individus migrateurs. Le saumon coho est dans une situation particulière : si son site originel d’implantation paraît en déclin, il semble être capable de se reproduire sur une autre rivière inaccessible à la truite, grâce à ses capacités de franchissement de seuils avec de très faibles hauteurs d’eau.

Les chercheurs s’intéressent aux interactions entre les espèces présentes, et essayent d’expliquer les mécanismes de colonisation des poissons, sur ce terrain d’expérimentation spécifique. Coexistence entre truite commune et omble de fontaine, compétition entre truite commune et saumon atlantique, hybridation entre ombles de fontaine et ombles chevaliers… autant de situations passionnantes à étudier !!

Évolution de la pensée scientifique

On constate ici l’évolution globale de la pensée concernant l’introduction d’espèces animales dans un milieu. Philippe Gaudin, directeur de la Fédération de Recherche sur les Milieux et Ressources Aquatiques, nous explique : « il y a 60 ans, il pouvait sembler normal sur le plan du raisonnement ou de l’éthique d’introduire de nouvelles espèces sur un territoire. Une prise de conscience s’est opérée depuis, notamment via l’apport des connaissances scientifiques : nous savons aujourd’hui quels types de déséquilibres biologiques ce type de pratiques peuvent engendrer ».

Cette situation atypique sur les îles Kerguelen propose pourtant un terrain de recherche exceptionnel aux scientifiques qui essayent d’en savoir plus sur les mécanismes de colonisation des truites, sur les « interactions » entre poissons, sur les conséquences du changement climatique sur la vie piscicole. Autant de données et d’informations utiles pour la gestion des populations de poisson aux quatre coins du globe.

Des travaux de recherche sur la colonisation d’espèces invasives

L’UMR ECOBIOP (Unité Mixte de Recherche Ecologie Comportementale et Biologie des Populations de Poissons) est basée dans le Pays basque à Saint-Pée-sur-Nivelle. La gestion plus durable des populations de poissons (en particulier les espèces migratrices) est l’un des principaux objectifs de cette unité de recherche, qui « apporte un intérêt particulier à l’effet du changement climatique, de la pêche, du repeuplement, des barrages et de la contamination des eaux ». Cette unité fait partie du département Écologie des forêts, prairies et milieux aquatiques de (EFPA) de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique).

C’est dans le cadre du programme de recherche SALMEVOL – financé par l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV) – que les équipes de scientifiques étudient les mécanismes susceptibles d’expliquer la dynamique de ces invasions. Les différentes disciplines associées à ces travaux (dont la démographie, la génétique, la physiologie…) ont permis de modéliser près d’un demi-siècle de processus d’invasion des truites sur plus de 80 rivières.

marquage d'un saumon sur les îles Kerguelen
© Philippe Gaudin

Ces modèles s’appuient sur les nombreuses données collectées au cours des expéditions menées sur place. Il s’agit notamment de suivre les évolutions des populations en milieu naturel, en estimant leur densité et en effectuant des prélèvements sur les poissons. De nombreuses campagnes de marquages ont été réalisées depuis 50 ans, selon des procédés techniques en constante évolution. Plus de 50 000 écailles de truites ont également été prélevées depuis les premières missions organisées à la fin des années 60. Les prélèvements d’écailles renseignent par exemple sur l’âge et la croissance de chaque individu, ainsi que sur l’âge de migration et sa périodicité.

Pour prélever des poissons, les scientifiques ont recours à la pêche électrique, mais également à la pêche à la ligne dans les estuaires ou sur certains secteurs profonds. Pour cette technique, la pêche aux leurres est privilégiée, plus particulièrement la cuillère. La pêche à la ligne permet surtout des prélèvements de tissu et d’écailles et n’a pas pour objectif d’évaluer les densités de poisson : les leurres ont tendance à capturer de gros spécimens. À noter que les « pêcheurs amateurs » sont également sollicités, sensibilisés et mis à contribution, en apportant des informations liées aux prises qu’ils effectuent. Cette destination n’étant pas ouverte au tourisme pêche, ces « pêcheurs amateurs » sont soit des scientifiques qui travaillent sur place, soit des personnes des Terres australes et antarctiques françaises qui séjournent sur ces îles.

pêche électrique sur les îles Kerguelen
© Philippe Gaudin
pêcheur à la ligne sur les îles Kerguelen
© Colin Buhariwalla

Une expédition compliquée en 2017… mais des missions déjà prévues pour 2018 !!

La dernière expédition sur les îles Kerguelen a été organisée, entre décembre 2016 et début 2017 (le récit complet de ces aventures sur le site de l’INRA). Il s’agissait notamment de mouiller 50 récepteurs acoustiques en mer et dans les estuaires, sur environ 40 km de côtes. Chacun de ces récepteurs enregistre tous les passages de truites marquées dans un rayon de 1 km, l’objectif est d’étudier via ce dispositif le comportement d’exploration de nouvelles rivières par les truites. Durant ce séjour sur les îles Kerguelen, il était également prévu de continuer à suivre l’état des différentes populations de poissons (en particulier le saumon atlantique et le saumon coho).

Malheureusement, de nombreux incidents mécaniques ont obligé les scientifiques à quitter ces îles plus top que prévu. Les moyens nautiques sont un outil essentiel pour le déplacement des personnels. Lorsque les missions à effectuer sont situées à plus d’un jour de marche, le bateau est utilisé pour la première partie du trajet. Les bateaux sont également indispensables pour des questions de sécurité, en cas de problème sur place nécessitant l’intervention des secours. L’avalanche d’incidents ou d’ennuis mécaniques qui se sont produits sur les 3 bateaux n’a pas permis d’assurer l’ensemble des missions et la sécurité des personnels sur le terrain.

équipes scientifiques en bateau - îles Kerguelen
© Philippe Gaudin

La campagne de 2018 est d’ores et déjà en préparation, cette fois les chercheurs sont bien décidés à pouvoir mener les travaux à leur terme. Une cinquantaine de truites de mer devraient ainsi être marquées, et les récepteurs acoustiques seront enfin déployés en mer.

équipes scientifiques sur les îles Kerguelen
© Colin Buhariwalla

Des connaissances à approfondir

Il existe de nombreux exemples où l’homme a « joué avec la nature » en y introduisant en particulier dame fario ou autres salmonidés, sans penser à mal. C’est à la fin du XIXème siècle que des farios ont été introduites en Nouvelle-Zélande, truites qui font aujourd’hui le plaisir des pêcheurs, et qui contribuent au développement d’un tourisme pêche important pour l’économie locale. De nombreux autres pays de l’hémisphère sud ont subi des introductions de salmonidés causant de sérieux désordres biologiques (par exemple au Chili, en Australie,…).

L’époque n’est plus à l’introduction d’espèces dans de nouveaux milieux : il s’agit aujourd’hui d’étudier les équilibres biologiques, de mieux comprendre le fonctionnement de la biodiversité.

L’introduction de ces truites et de ces saumons aura au moins contribué à une prise de conscience, et permet maintenant de disposer de meilleures connaissances scientifiques.

Les travaux menés sur ces terres australes sont d’une importance rare : il est en effet essentiel de mieux comprendre les mécanismes d’invasion des salmonidés, et les conséquences des bouleversements climatiques sur la vie piscicole. Philippe Gaudin précise : « Nous pouvons utiliser cette colonisation comme un modèle théorique, afin d’obtenir des informations générales sur les phénomènes d’invasion biologique (qui constituent la deuxième cause d’érosion de la biodiversité dans le monde). D’autre part les îles Kerguelen sont très exposées aux changements climatiques : la calotte glaciaire y fond par exemple 4 fois plus vite que sur d’autres parties du globe, et certaines rivières peuvent par exemple s’ouvrir à la colonisation. Ces phénomènes seront amenés à se produire d’ici 50 ans dans d’autres régions du monde, en Russie, dans les pays nordiques, au Canada ou en Alaska ».

Les connaissances accumulées sur les îles Kerguelen devraient donc aider la communauté scientifique à mieux comprendre certains bouleversements à venir, et ainsi contribuer à choisir les modes de gestion piscicoles les plus pertinents pour préserver notre biodiversité.

rayon de soleil sur les îles Kerguelen
© Philippe Gaudin

Mise à jour : La suite de ces études et le récit de la dernière expédition ont été publiés sur le blog.

Je remercie les équipes de l’UMR ECOBIOP, en particulier leur directeur Etienne Prévost, et Philippe Gaudin, qui ont pris le temps de répondre à mes questions et de partager leurs connaissances sur ce projet.


Toutes les photographies sont la propriété exclusive de Monsieur Philippe Gaudin et de Monsieur Colin Buhariwalla.

21 réflexions sur « Des truites à l’assaut des rivières des îles Kerguelen »

  1. Super article sur des recherches peu connus du grand public et qui peuvent pourtant nous aider à expliquer et comprendre des phénomènes aux enjeux universels. Bravo à l’auteur !

    1. j’ai bien essayé aussi de proposer mes services (l’air de rien), mais malheureusement, je sens que ça va être difficile d’aller rendre visite à ces grosses truites 😉

  2. Pensez-vous que vos études puissent intéresser nos société de pêche ? Qu’au travers de cet excellent article elles puissent avoir la volonté de sans inspirer pour les inciter à repeupler nos rivières ? Dans le contexte de gestion actuelle pauraient elles le faire ? J’en doute. cordiale

    1. oui je pense que ces études scientifiques (menées par l’INRA, ou par d’autres scientifiques, mais pas par moi 🙂 ) sont très utiles, et peuvent aider les gestionnaires à prendre des bonnes décisions pour le repeuplement de nos cours d’eau. Mais je pense aussi que la prise de conscience doit être collective : c’est à nous tous pêcheurs de s’investir, et de contribuer à faire évoluer des pratiques parfois anciennes qui n’étaient pas forcément adaptés pour nos écosystèmes aquatiques…

  3. Bravo pour ce récit et explications qui m’ont permis, pour un néophyte comme moi, de bien prendre conscience du fragile équilibre que l’Homme déstabilise tant !

    Encore bravo et très bonne continuation !

  4. Bonjour, quel article!! Je ne suis pas adepte de pêche, cependant la qualité de cet article et les points de vues scientifiques m’ont permis de réaliser que cet éco système doit aussi être au cœur de nos préoccupations…Merci pour ce travail complet et assez rare de lire des articles aussi bien écrit tant sur la faune, la flore que l’humain! Une idée de voyage aussi, juste pour profiter du cadre idyllique… Continuez!!

    1. Merci pour ce commentaire !! J’avoue que je me passionné pour le sujet… Et les scientifiques doivent être de retour sur les îles Kerguelen en ce moment même !! Il me tarde qu’ils nous racontent ce que cette expédition leur a appris 🙂

  5. Bonjour,
    Je voudrais vous raconter une petite anecdote en rapport avec votre excellent article ci-dessus.

    De février à août 1999, alors en fin d’études Master 2 de Biologiste spécialisé en écologie des eaux douces, je suis parti faire un stage d’aquaculture tropicale de 6 mois en Australie, dans le Victoria, à la Deakin university de Warrnambool, tout au sud de l’Ile-continent australienne. C’est une petite ville côtière située entre Mount Gambier à l’ouest et Geelong à l’est, dont le nom signifie, en aborigène, « entre 2 rivières » : la Hopkins River à l’est et une autre dont j’ai oublié le nom à l’ouest et au nord.

    Lors de mon séjour de 6 mois là-bas, je suis allé voir les chutes de la Hopkins River qui sont un peu en amont. A cet endroit, la paisible rivière fait une chute de plusieurs mètres de haut en passant une ancienne coulée de lave volcanique (Tout le Victoria a été en effet, dans une époque très reculée, traversée par un point chaud volcanique qui a percé plusieurs volcans dans la plaque australienne à intervalles réguliers.).

    Et c’est en observant ces chutes, du haut de la coulée de lave, que je vis arriver un pêcheur au lancer en contrebas. Étant pêcheur moi-même, je ne pu m’empêcher de l’observer. Je le vis bientôt prendre un beau poisson. Du haut de mon perchoir, je le voyais très bien dans l’eau, et je l’estimais d’une taille d’environ 40 cm. Il lui fit un combat sportif. Ma curiosité piquée au vif, je descendis le plus vite possible de ma petite falaise pour aller voir ce poisson et demander au pêcheur ce que c’était. Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand il me répondit « It’s a brown trout! »

    Quoi ? Une truite fario ? Ici ? Et en effet, en m’approchant de plus près, je pu vérifier par moi-même qu’il en était bien ainsi. Une magnifique truite fario mâle de plus de 40 cm! Et beaucoup plus brune que celles que j’avais l’habitude de pêcher dans ma Belgique d’origine, sur la Lesse, l’une des 3 plus belles rivières de mon petit pays.
    Estomaqué, je demandais à cet Australien, dans un anglais, à l’époque, encore trébuchant, comment il était possible que ce poisson se trouve ici en Australie ? Il me répondit brièvement que ici, c’était considéré comme une espèce invasive et qu’on devait les tuer quand on en pêchait une.

    De retour à l’université de Deakin, je demandais à mes collègues et à mon maître de stage le professeur Paul Jones, de m’expliquer ce que cette espèce européenne faisait ici, en Australie ???? Ils m’expliquèrent qu’elle avait été introduite par les colons australiens, il y a bien longtemps, et que depuis, elle s’était tellement bien acclimatée dans le Victoria {L’État le plus froid d’Australie continentale, (au températures comme en Loire Atlantique, mais beaucoup plus sec!), car le plus au sud! Hé oui ! Là-bas, c’est l’inverse d’ici : le froid, c’est vers le sud et le soleil, au nord !} qu’elle était en passe de faire disparaitre tout un tas d’autres poissons autochtones, dont elle était devenue le prédateur beaucoup trop efficace.

    Voilà donc un autre exemple de voyage au bout du monde dans lequel on rencontre aussi Dame fario!! Mais là-bas, elle est devenue une peste pour la biodiversité halieutique locale, pas du tout préparée à un prédateur aussi efficace…

    1. Merci pour ce témoignage !! En effet, c’est fou de réaliser à quel point notre chère fario nous paraît précieuse par ici, alors qu’à l’autre bout de la planète on se rend compte qu’elle est invasive et on souhaite la faire disparaître… tout ceci est également éclairant sur les avancées scientifiques des dernières décennies : à ce jour, nous comprenons mieux le fonctionnement des éco-systèmes aquatiques. Osons espérer que ce type d’introduction serait aujourd’hui impensable !!

  6. Bonjour,
    c’est avec un très grand intérêt que j’ai pris connaissance de ce très intéressant article sur les truites de Kerguelen.
    J’ai pour ma part effectué deux missions (2 ans) sur cette île et me suis passionné pour la pêche tout en fournissant le restaurant. J’ai donc effectué de nombreuses randonnées et tenté de pêcher dans d’improbables rivières et cours d’eau. je dispose de nombreuses photos et notamment celle d’une truite hybride je crois nommée « splake » assez bizarre. Si vous le souhaitez je dois pouvoir retrouver un cliché au milieu de tous mes souvenirs. Je vous souhaite une excellente continuation en vous remerciant encore pour vos très intéressants récits et recherches.
    Très cordialement

    1. Bonjour, merci pour votre commentaire et pour votre partage d’expérience !! Je vous avoue que je suis presque jaloux : pouvoir pêcher ces rivières quasi vierges de toute pression de pêche, c’est un privilège rare 🙂 J’imagine le type de sensations que ça doit procurer, au milieu de ces paysages si spécifiques… si vous retrouvez une ou deux photos, n’hésitez à nous les faire parvenir oui !! Bonne continuation

  7. Excellent article! merci beaucoup pour le recoupement des informations ainsi que le partage des données. Sur YTube , j’étais tombé sur une vidéo/journal de bord d’une cinquantaine de minutes, bien narrée et tout à fait singulière. Elle suivait les 6 mois de vie d’un berger en mission aux Kerguelen qui de temps à autre, partait pêcher de grosses truites de mer pour ses provisions! Kerguelen – truites du bout du monde

    1. Merci aussi pour votre commentaire !! j’ai (enfin) pris le temps de regarder la vidéo que vous mentionnez, et que je connaissais pas. Vraiment intéressant comme reportage, pour se rendre compte des conditions de vie sur ces îles, et pour voir en vidéo les possibilités de pêche sur de jolis poissons, même s’ils ont été introduits par l’homme dans ces eaux 🙂

  8. Bonjour
    Je me presente Jean Claude VIBERT, fils de Richard VIBERT inventeur de la Boite VIBERT qui en 1953 a introduit les premières Boites aux KERGUELEN.
    Pourquoi ces Boites devant ce sucès ne sont pas plus utilisées pour les repeuplements en poissons sauvages ?

  9. Bonjour,

    Je m’appelle Zoé Perrigault, je suis en seconde en France Métropolitaine, je dois faire un article sur la lutte contre les espèces invasive sur les îles Kerguelen j’aimerai donc savoir ce qui c’est mis en place afin d’éviter la disparition des saumon.

    Merci d’avance pour votre aide!

    1. Bonjour Zoé, je vous propose de vous tourner par exemple vers les personnes travaillant aux Terres Australes et Antarctiques Françaises. Ils seront très certainement bien plus compétents pour vous apporter des informations sur la lutte contre les espèces invasives pratiquée sur les îles Kerguelen ! Bonne continutaion.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.