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Colombie Britannique

Pêche en Colombie Britannique, à Gold Bridge

Pêche à Gold Bridge © Bridge River Valley / Blake Jorgenson

À l’ouest du Canada, coincée entre l’Alaska et les États du Washington et du Montana, se trouve la Colombie-Britannique. Une province canadienne grande quasiment comme la France et l’Allemagne réunies, mais peuplée de moins de 5 millions d’habitants. Le tourisme pêche y est bien développé. Cette province est en effet très réputée pour la pêche, avec près de 20 000 lacs et 750 000 kilomètres de cours d’eau !! Vous y attendent : steelhead, sockeye, saumon coho, bull trout... dans des rivières de renommée internationale comme la Zymoetz, la Skeena ou la Bulkley.

Généralités sur la réglementation

Les informations utiles sur la réglementation de pêche en Colombie-Britannique se trouvent sur ces pages du site du Gouvernement de Colombie Britannique. Un document général est édité par ce ministère, le « 2019-2021 Freshwater Fishing Regulations Synopsis », qui synthétise les règles de pêche qui s’appliquent dans cette province canadienne (pour la période allant du 1er avril 2019 au 31 mars 2021). La Colombie-Britannique est découpée en 9 zones géographiques (Vancouver Island, Lower Mainland, Thompson-Nicola, Kootenay, Cariboo, Skeena, Omineca, Peace, Okanagan). Pour chacune de ces régions : des règles de pêche régionales sont définies, et un tableau liste les cours d’eau ou plans d’eau faisant l’objet d’exception à ces réglementations.

Les règles générales provinciales précisent qu’en Colombie-Britannique, il est possible de pêcher avec une seule canne, munie d’un hameçon, d’un leurre artificiel (une seule pointe) OU d’une mouche artificielle. L’utilisation d’ardillons est acceptée uniquement dans les lacs (à moins d’une contre-indication dans la réglementation régionale). L’utilisation d’appâts naturels et d’« invertébrés d’eau douce » est autorisée sur la plupart des cours d’eau, à moins d’interdiction spécifique (il est par contre interdit d’utiliser ces « invertébrés d’eau douce » dans les lacs).

Il est également interdit de pêcher dans les réserves écologiques, 23 m en dessous de l’entrée inférieure de toute passe à poisson/canal ou obstacle, dans un rayon de 100 m de toute installation du gouvernement qui fonctionne pour compter/faire passer/élever les poissons, dans les parcs nationaux (à moins que le parc national ne l’autorise).

Il convient donc ensuite d’étudier la réglementation régionale correspondant au cours d’eau ou plan d’eau où on souhaite se rendre.

Les quotas (journaliers, de possession…) et les tailles minimales de prise sont en effet définis et précisés pour chacune des 9 régions.

Exemple, pour la « région 6 Skeena », et plus précisément pour la Bulkley River :
Source © Ministry of Forests, Lands and Natural Resource Operations – British Columbia

Sur cette rivière, il est ainsi interdit de pêcher en amont de la confluence avec la rivière Morice ; pour les pêcheurs étrangers, l’accompagnement d’un guide est obligatoire pour pêcher les samedi et dimanche entre le 1er septembre et le 31 octobre ; le sigle « cw » signifie que cette rivière est considérée comme une « classified water » et à ce titre l’achat d’un permis supplémentaire est nécessaire à certaines périodes (Cf plus bas)…

Pêche au nord de la Colombie Britannique
En pleine action, au nord de la Colombie Britannique © Destination BC / Jeremy Koreski

Un certain nombre de recommandations sont par ailleurs listées afin de relâcher le poisson dans les meilleures conditions possibles, comme : tenir le poisson dans l’eau le plus possible (« chaque seconde passée hors de l’eau diminue ses chances de survie de 1 % ! »), couvrir les yeux du poisson si possible lorsqu’on enlève l’hameçon, si l’hameçon est piqué trop profondément, couper le crin pour augmenter les chances de survie du poisson, les épuisettes utilisées doivent avoir de petites mailles de filet et des « sangles sans nœud », se mouiller les mains pour manipuler un poisson (sans gant)…

La brochure de pêche 2019-2021 citée dans cette partie ne concerne pas la pêche au saumon, dont les règles de pêche sont précisées sur ces pages du site du Gouvernement du Canada. Sont ainsi spécifiés en fonction des zones géographiques et de différents secteurs : les dates d’ouverture, les limites de prise, les tailles légales de capture, les restrictions ou modes de pêche autorisés.

Les autorités locales fournissent via ce même site d’autres informations sur la pêche au saumon, en particulier concernant le programme de surveillance du saumon atlantique, les programmes d’étiquetage, ou le programme de récupération des têtes de salmonidés.

Un visiteur regardant la reproduction de saumon kokanee
Reproduction de kokanee (Kokanee Creek Provincial Park) © Destination BC / Kari Medig

Permis de pêche

Le prix annuel du permis de pêche est de 80 $ (dollars canadiens) pour les personnes de plus de 16 ans qui n’habitent pas au Canada ; 20 $ pour le permis journalier et 50 $ pour 8 jours.

Pour la pêche du steelhead, ce permis doit être complété par l’achat d’un timbre « conservation surcharges » de 60 $ (que l’on souhaite garder ou relâcher le poisson – tout steelhead sauvage doit être relâché ; quota annuel de 10 steelheads provenant d’écloseries).

Un timbre est également nécessaire pour conserver du saumon (30 $, autre que le kokanee), des truites arc-en-ciel des lacs Kootenay et Shuswap (20 $ pour des poissons supérieurs à 50 cm), pour pêcher l’esturgeon blanc sur certaines portions de la rivière Fraser et ses affluents (60 $ à l’année, 15 $ pour la journée) et pour le « char » sur le lac Shuswap (20 $) (sous la dénomination « char », les autorités incluent les Dolly Varden, bull trout, lake trout et brook trout).

Il existe également des eaux classées (« cw », listées dans les tableaux de la réglementation pour chaque région) qui nécessitent un permis spécifique : 40 $/jour pour la « class I » et 20 $/jour pour la « class II ».

Il est possible d’acheter son permis en ligne : http://www.fishing.gov.bc.ca./

Ours transportant un saumon dans sa gueule, Port Hardy
A table !! © Destination BC / Yuri Choufour

Infos utiles

La Colombie-Britannique abrite la plupart des espèces de poisson recherchées par les pêcheurs en eau douce.

À noter qu’il existe une brochure spécifique « Steelhead Angling Regulation Changes in the Skeena Watershed Information for Anglers » qui précise les évolutions intervenues sur la réglementation sur une dizaine de rivières, et qui concerne souvent la pêche pour les étrangers (avec des restrictions sur les jours ouverts à la pêche en fonction des saisons). Ce document date de 2012, mais peut donner une idée précise du type de règles qui peuvent s’appliquer en Colombie-Britannique : informations à vérifier sur place donc !!

À télécharger, en français, le guide de la pêche sportive en Colombie-Britannique, qui donne des précisions sur la pêche en eau salée et la pêche du saumon en eau douce (pêches gérées par Pêches et Océans Canada – brochure éditée en 2019, donc la aussi certains éléments seront à se faire confirmer au fly-shop du coin…).

En cas de road-trip dans l’ouest de l’Amérique du Nord qui permettrait une visite d’autres provinces canadiennes ou d’états US, vous pourrez consulter ces articles de Travelers & fish : résumé de la réglementation de pêche dans le Yukon, conseils et infos pratiques pour découvrir l’Alaska, les règles de pêche dans l’Etat du Washington.

Sur cette publication, vous pourrez trouver des informations plus générales sur la pêche dans toutes les provinces et territoires du Canada.

Récit de pêche en Colombie-Britannique

pêcher sur l'île Vancouver

 

Dernière mise à jour de l’article le 26 janvier 2020.

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